Cette vague numérique, quotidiennement évoquée dans les médias, matérialisée par des actions gouvernementales, grâce aux lois des ministres Axelle Lemaire et Emmanuel Macron, n’évitera pas les entreprises !
Vous les voyez, ces haschtags sur les écrans télévisés, ce jargon sémantique, qui fleurissent dans les médias, ces propositions de nouveaux modes de paiement, qui envahissent les points de vente ..Oui, tout cela bruisse, vibre, de digital, de numérique !
En ce qui concerne les GAFA, ces sociétés natives du numérique n’ont rien à apprendre de la nouvelle économie. Leurs offres sont inhérentes à l’utilisation d’Internet, avec une croissance, en conséquence, exponentielle.
Pour la plupart des grands groupes, du Cac 40 entre autres, ceux-ci ont réalisé les enjeux majeurs. Ils réagissent alors pour revoir l’ensemble de leurs organisations afin d’adapter, ou plutôt, d’imaginer, de nouveaux produits, ce qui serait plus exact. Et les autres ?
Je me refuse à dramatiser la situation en émettant des jugements manichéens sur des entreprises , qui fournissent moult emplois, produisent, alimentent l’économie. Et par ailleurs, il est impossible de remettre à plat les gammes de produits, les fonctionnements internes, etc.. sur un coup de tête. Imprudent pourtant d’attendre la tempête, car le vent souffle déjà de toutes parts !
Au travers de ma veille quotidienne sur les réseaux sociaux, avec mes missions successives en stratégie pour des domaines d’activité et des structures très variées, mon constat révèle que tout un chacun a, selon une multitude de paramètres, des nécessités spécifiques.
Et donc, une emprise du numérique, une utilisation, inhérentes à ses caractéristiques, ses différentes composantes, taille, services, produits, équipes, localisation etc.. qu’il faut respecter et intégrer. Ainsi, peu de modèles ou de produits numériques sont duplicables.
En revanche, il est intéressant d’observer la créativité que la connectivité engendre, par les échanges avec les communautés de consommateurs sur les réseaux sociaux, la prise de conscience de ces modes de communication, et ceux pratiqués en interne.
Pour le secteur des médias télévisés : interpellés par l’activité grandissante des téléspectateurs sur Internet, les émissions de télévision se sont heureusement adaptées à temps : La première réaction des chaînes TV a été d’aborder les réseaux comme espaces de promotion des programmes, et dont l’investissement était peu coûteux. Mais les limites ont été vite atteintes, et la réponse a été éditoriale : les rédactions ont alors investis les réseaux, en les abordant comme une antenne supplémentaire.
Ces médias traditionnels, émissions TV, radios, renvoient sur les comptes des réseaux sociaux et notamment Twitter, et ont su – surtout par les émissions ciblées jeunes et musicales- lancer une passerelle, avec beaucoup de mobilité.
Citons aussi le rôle de l’incroyable Nikos Aliagas, grand internaute, dont la présence active sur Twitter, l’élève au rang des meilleurs RP de sa chaine et des médias, amplifiant l’audience de son émission. Ce fameux mode conversationnel s’amplifie, et il est impossible aujourd’hui de réfléchir à un nouveau programme sans penser son dispositif « social », incontournable de débriefer le programme de la veille sans parler des réactions sur les réseaux. Il n’est plus rare, en régie, de voir des responsables de programmes passer la soirée avec un oeil sur le retour du direct, et un oeil sur leur timeline, guettant les détracteurs et les fans. (Antonio Grigolini)
Aujourd’hui, toute marque, toute entité, structure, individu, devient un média qui génère sa propre audience. La connexion permet un champ d’investigations, de possibilités, de créations de services, de produits, en direction de ses auditeurs, de ses consommateurs. C’est à chaque entreprise de faire émerger, avec des expertises appropriées, les projets les plus personnalisés et efficaces.
Soyez réceptifs. En intégrant peu à peu les outils numériques, en appréhendant les usages, les codes, des médias, des entreprises sur les réseaux sociaux, en observant cette société composée d’internautes, vous découvrirez -et bien au delà d’une bonne communication traditionnelle- un environnement propice à l’émergence de nouveaux produits, de communication, de diffusion, pour un meilleur service commercial.
Digitalisez-vous, et les bénéfices apparaîtront !
A reblogué ceci sur Patrick Bouillaud Blog.
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