La loi d’Amara, donne des perspectives ébouriffantes sur l’innovation !

Et vient éclairer quelques domaines comme celui de la Tech. En effet, d’une technologie à l’autre, certains principes voient le jour comme celui de la loi de Amara. RoyAmara, a fondé l’ « Institut pour le futur », think tank de la Silicon Valley en 1968 : « Nous avons tendance, à surestimer l’incidence d’une nouvelle technologie à cours terme, et à la sous-estimer à long terme.. »

À quel type de technologie fait référence Amara? Prenons un premier exemple, celui du GPS. Les usages actuels était inimaginables au départ. La première phase, c’est l’idéalisation des potentialités techniques, à court terme. Le GPS a été créé dans un but précis, mais cela a été fastidieux pour arriver à des performances conformes aux attentes initiales. Cet objectif était de permettre à l’armée américaine de livrer précisément les munitions.

Une constellation de 24 satellites a été alors mise en orbite. C’est durant la première guerre du Golfe en 1991 que le GPS retrouve son objectif premier. Le système a été déclaré opérationnel en 1995. Il a fallu d’autres succès pour que l’armée admette que cette invention était utile.
En deuxième phase, aujourd’hui, le GPS a envahi tant d’aspects de nos vies que sans lui, nous serions perdus. Intégré dans l’Apple Watch, il nous géolocalise suffisamment précisément pour savoir de quel côté de la rue nous sommes. La taille, minuscule, et le prix de l’appareil, aurait été inconcevables pour les premiers ingénieurs de cette technologie.

Le robot est une autre illustration intéressante de la loi d’Amara. Car l’on peut en matérialiser l’évolution de manière visuelle et fonctionnelle. La science-fiction est le genre d’anticipation le plus à même de parler de robot. Nombre d’œuvres participent à cette soif de prophétie à travers la technologie et mêlent dans nos esprits le fantasme, et l’angoisse..

On parle de Terminator ? Non, mais de « AI intelligence artificielle » une fiction de Steven Spielberg. L’histoire d’un garçon, ou plutôt d’un parfait petit robot, adopté par une famille. Cette fiction très réussie fait émerger une multitude d’interrogations ambivalentes, cartésiennes et émotionnelles. En écho avec les cycles engendrés par la loi d’Amara. Je me rappelle que lors du premier salon de la robotique créé par Bruno Bonnell en 2010, les stands asiatiques exposaient une majorité de robots humanoïdes. Alors que l’efficacité opérationnelle de la robotique étaient déjà à l’œuvre dans les industries. Mais sous des formes moins glamour que Sofia, la gynoïde.
L’explication était simple : pour adopter la robolution, autrement dit, la révolution des robots, il fallait en passer par une représentation humaine. Avec ce paradoxe d’inventer le futur, en reproduisant les caractéristiques de l’enveloppe corporelle humaine

Isaac Asimov, s’amusait de cette peur Inspiré par le robot. Je le cite : j’y voyais une créature totalement inoffensive, juste préoccupée d’exécuter le travail pour lequel on l’avait conçu, incapable de causer le moindre préjudice aux hommes tandis que maints adultes Victime d’un complexe de Frankenstein voulaient considérer ces pauvres machines comme des créatures Mortellement dangereuses. Les techno vont vite mais l’adoption par les utilisateurs enregistre plusieurs étapes et diffèrent en fonction de leur culture, de leur religion.

D’autres sociétés remettrait en cause cette loi d’Amara, pour la robotique en particulier ?
Elle serait en tout cas à nuancer. Au Japon, au-delà du vieillissement de sa population qui le pousse à trouver des solutions d’aide aux personnes, a plusieurs années d’avance dans sa production et dans son adoption. Leur pratique du shintoïsme convoque des éléments animistes, en conséquence duquel le peuple nippon porte de l’affection aux objets auxquels il attache une âme. D’autant plus instinctivement qu’ils ont une lueur d’humanité.
Ici la technique est d’abord perçue comme une alliée. En 2010, Bruno Bonnell, écrivait : ce futur monde, peuplé de machines intelligentes et connectées est au coin du siècle. Se laisser conduire dans un véhicule autonome, ou confier son corps pour une opération chirurgicale fera partie de notre vie. Il était visionnaire.
Aujourd’hui la chirurgie robotique est une pratique de plus en plus courante. Avec l’acquisition du robot Da Vinci par différents hôpitaux, ce sont les services d’urologie de gynécologie, et de chirurgie viscérale qui sont les premiers à en bénéficier. Il permet une plus grande mobilité, une meilleure précision du geste en éliminant des tremblements de la main.
Et pour reprendre ainsi les principes de la loi d’Amara la robotique promet vraisemblablement d’autres horizons. Oui, et la technologie porté par l’imaginaire reflète bien cette loi, emmenant nos pensées dans le rêve et la magie. Puis, en retombant sur les réalités d’usage, que finalement l’adoption et les améliorations inscrivent dans notre quotidien bien au-delà des propositions initiales.


On enchaîne sur le métavers ?!

Chronique issue du podcast TrenchTech Gérald Holubowicz – Deep Fake : l’ombre d’un doute
https://podcast.ausha.co/trench-tech/deep-fake-l-ombre-d-un-doute

Publié par

fabienne billat

Le numérique, c'est une culture, empirique, et humaine. Depuis 1998, mes missions professionnelles se succèdent dans ce domaine, toujours axées sur l'innovation avec la communication comme levier. En 2009 : Collaboration avec la start up Smub, Inc, développement de la techno de sharing de liens web, pour la presse magazine. En 2014 , le sujet de la transformation numérique se pose dans les entreprises mais rien n'est décrypté sur l'engagement des collaborateurs, dont l'implication permet de se rapprocher des entreprises et marques déjà très connectés. Je rédige donc "Au secours, ma boîte se digitalise !" synthèse de mes réflexions, issues de l'expérience terrain, et publiée dans Les Echos : https://wordpress.com/post/fabiennebillat.com/4 (en intégralité sur ce blog) Depuis, pour des acteurs économiques privés et publics je réalise des interventions, des conférences, adaptées au domaine d'activité et au niveau de maturité des utilisateurs, afin de créer un environnement performant. J'accompagne des dirigeants, des start upeurs, des dircom & marketing dans leur présence on-line, leur veille économique, l'optimisation de leur communauté, leur influence mais également celle de leur entreprise. Ponctuellement, je réalise des cover live tweets à la journée, lors d'événements numériques de grands comptes, avec des interviews. Cela vous inspire ? Contactons-nous !

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