Un pas en avant.. deux en arrière ? Les entreprises face à l’évolution numérique.

Ce qui nous rassemble, c’est la connexion établie en amont via Twitter ou LinkedIn. Sommes-nous représentatifs de la société française ? Nous créons des communautés parallèles et complémentaires, à notre vie professionnelle, initiées par des centres d’intérêts convergents. Nous devenons peu à peu connectés, coutumiers, habitués aux usages, aux codes du digital, par l’usage des réseaux mais par toutes les informations publiées qui nous apportent des connaissances.
Les Français sont généralement voraces du web! Ils surfent et consultent les sites et les réseaux avant de réaliser un achat, c’est un fait.
Et sur ces mêmes réseaux, Twitter en particulier, nous évoquons depuis quelques années la révolution numérique.
Abondance d’articles, de livres, d’études et analyses sur le sujet par des experts, et pouvons-nous affirmer,  des visionnaires, en regard de la lenteur que prennent leurs idées et leurs réflexions à opérer sur le terrain!
Oui, car l’ intégration numérique, bien que nous en fassions des gorges chaudes, est loin d’être une réalité.
Las, ce blogueur analysant le sujet depuis 5 ans, lâche l’affaire et stoppe la diffusion de ses billets devant tant de léthargie dans le monde entreprenarial.
Aujourd’hui, enfin, de la part des dirigeants et chefs d’entreprises, une posture, une curiosité de plus en plus manifeste, car preuve est faite de l’impact et de l’engouement pour les réseaux sociaux, internationalement.
So what ?
En ce qui concerne les dirigeants de la majorité des ETI et PME françaises, nul plan d’action, encore moins de vision. N’ont -ils que faire d’investir les territoires de leur communauté de clients ?
Impossible de prendre les rênes à leur place, car sans leur implication et leurs prises de décision, pas de stratégie ni de budget.
La réalité ? Une ou deux formations ponctuelles sur les réseaux sociaux, sont éventuellement effectuées dans les entreprises. Ni suivi ni accompagnement ensuite, alors que l’on sait bien que la culture interne, l’implication des collaborateurs,  est le principal facteur de réussite de cette intégration numérique.
En ce qui concerne la com digitale , des stagiaires par ici, du bricolage par là, par un employé qui le fait à ses heures perdues (et non valorisé).
Cela suffit aux dirigeants à affirmer « oui, nous avons intégré le numérique dans notre entreprise ».
Cf étude CCI Lyon : http://www.lyon.cci.fr/upload/docs/application/pdf/2015-09/etude_-_pratiques_et_usages_du_numerique_pme_tpe-septembre2015.pdf

Ces entreprises disposent de sites web, à 90%, d’accord, mais les demandes des internautes sur les pages FaceBook restent sans réponse à 91 %.
Cette information, tout aussi ahurissante : « 2/5 des PME et TPE se considèrent en avance sur certains domaines du numérique ou même très en avance » (sic!).
Un sacré gap entre les paroles et les actions à plus long terme, le temps nécessaire de cette métamorphose culturelle et sociale, pour infuser ce digital.

Les dirigeants du middle-management s’interrogent et ont, la plupart du temps conscience des enjeux, sont par ailleurs très internautes, utilisateurs de smartphone, d’applis, de réseaux sociaux, de géolocalisation, surfent sur les sites avant d’exécuter un achat personnel ou familial. Mais, je le constate régulièrement, si hélas! ils n’ont pas la possibilité de débloquer des budgets et de prendre les décisions finales,  ils sont pourtant de réels vecteurs d’information et de  décision pour lancer des actions courtes d’intégration digitale. Tout en ayant un regard adapté à leur structure, complet, et réaliste, sur les moyens d’infiltrer  cette culture en interne.
Par le biais de l’étude réalisée par Les Echos et Gilles Babinet auprès des entreprises du Cac40, (le baromètre aurait-il si peu de matière pour pouvoir analyser le niveau des Eti et Pme ?) tout un chacun a la possibilité de découvrir, par secteur d’activité, ce qui a été initié pour une obtenir une symétrie des attentions, entre l’usage du numérique en interne, et celui de leurs clients.
Je le répète, la finalité est d’investir absolument les territoires du client. Il ne sera pas possible,lang_russian

de continuer à parler russe

chinoispour des clients chinois.

Un tour à l’Université d’été du Medef

Une transition avant la rentrée, à l’Université d’été du Medef, dans la campagne jovacienne, très humide cette année.. Des débats, des entrepreneurs, sur scène et dans l’auditoire, qui nous glissent des vacances au monde économique, dans une ambiance bon enfant.
Cette année, focus sur les jeunes, la diversité ! Thématique un peu cliché dans les faits, où la présence d’un étudiant ornait ici et là les tables rondes. Peu nombreux, pas assez représentatifs.

Mention particulière pour la plénière revigorante de Matthew Hancock, Ministre de la réforme de l’Etat en Grande Bretagne. On peut avancer que les réglementations de territoires peuvent difficilement appliquer les critères de comparaison similaires, certes. Mais lorsque le Ministre britannique explique que la volonté depuis 2010 était de réduire le chômage des jeunes, 3 millions d’emplois ont été crées depuis par les entreprises.
Idem pour la dépense publique qui s’élevait à 46%, parvenue à 40% aujourd’hui, et dont l’objectif est de 36% pour 2020.

Pour les détails, son discours ici : http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/edition-speciale-universite-d-ete-du-medef-discours-de-matthew-hancock-2708-616813.html

Emmanuel Macron, à défaut d’éléments concrets se devait d’être dans une veine offensive ! Voire séductrice, comme l’avait justement constaté Philippe Bilger en mars 2015.  Macron vous avez l'amour, voici les preuves
« Vous avez l’amour.. Et vous avez les preuves d’amour » déclare t’il.  😉

L’accueil des quarante cinq jeunes médaillés du Comité Français des Olympiades des Métiers, ou « Worldskills », plus sexy, a également soulevé l’enthousiasme. Une mise en valeur des métiers à travers une compétition mondiale, soutenue par Florence Poivey, femme engagée, et formidable dans l’entraînement de ses équipes!

Quelques débats comme  » ultrabranchés! »  avec Laurent Solly de Face Book France, Nick Leeder Google France, Solly et Leeder FB Google sept 2015 et Ludovic le Moan de la société Sigfox, étaient parfaitement dans l’actu, pas suffisamment développé, avec un auditoire peu réactif, ou peu concerné ?

Le grand sujet : « Jeune mode d’emploi », brillamment soutenu par les études et les chiffres affûtés de l’Institut Montaigne  expliqués par l’excellent Laurent Bigorgne. Les encouragements de Najoua Arduini Elatfani, Présidente du Club du xxi ème Siècle, sur les apports et les bénéfices de la diversité professionnelle, convaincante. Adjoint du discours établi du Président du Sénat Gérard Larcher, histoire de créer le contraste ?!

On s’interroge : ces multiples injonctions au changement, à l’innovation, l’intégration des outils et de la culture numérique, et puisque le terreau économique est là, les décideurs rassemblés sous ces chapiteaux et ces amphis, quand se verront-elles leur réalisation?

Le Medef devrait-il se faire uberiser ?

Vos prochains services ? Ils germent dans la connectivité !

Cette vague numérique, quotidiennement évoquée dans les médias, matérialisée par des actions gouvernementales, grâce aux lois des ministres Axelle Lemaire et Emmanuel Macron, n’évitera pas les entreprises !

Vous les voyez, ces haschtags sur les écrans télévisés, ce jargon sémantique, qui fleurissent dans les médias, ces propositions de nouveaux modes de paiement, qui envahissent les points de vente ..Oui, tout cela bruisse, vibre, de digital, de numérique !

En ce qui concerne les GAFA, ces sociétés natives du numérique n’ont rien à apprendre de la nouvelle économie. Leurs offres sont inhérentes à l’utilisation d’Internet, avec une croissance, en conséquence, exponentielle.

Pour la plupart des grands groupes, du Cac 40 entre autres, ceux-ci ont réalisé les enjeux majeurs. Ils réagissent alors pour revoir l’ensemble de leurs organisations afin d’adapter, ou plutôt, d’imaginer, de nouveaux produits, ce qui serait plus exact. Et les autres ?

Je me refuse à dramatiser la situation en émettant des jugements manichéens sur des entreprises , qui fournissent moult emplois, produisent, alimentent l’économie. Et par ailleurs, il est impossible de remettre à plat les gammes de produits, les fonctionnements internes, etc.. sur un coup de tête. Imprudent pourtant d’attendre la tempête, car le vent souffle déjà de toutes parts !

Au travers de ma veille quotidienne sur les réseaux sociaux, avec mes missions successives en stratégie pour des domaines d’activité et des structures très variées, mon constat révèle que tout un chacun a, selon une multitude de paramètres, des nécessités spécifiques. produits

Et donc, une emprise du numérique, une utilisation, inhérentes à ses caractéristiques, ses différentes composantes, taille, services, produits, équipes, localisation etc.. qu’il faut respecter et intégrer. Ainsi, peu de modèles ou de produits numériques sont duplicables.

En revanche, il est intéressant d’observer la créativité que la connectivité engendre, par les échanges avec les communautés de consommateurs sur les réseaux sociaux, la prise de conscience de ces modes de communication, et ceux pratiqués en interne.

Pour le secteur des médias télévisés : interpellés par l’activité grandissante des téléspectateurs sur Internet, les émissions de télévision se sont heureusement adaptées à temps : La première réaction des chaînes TV a été d’aborder les réseaux comme espaces de promotion des programmes, et dont l’investissement était peu coûteux. Mais les limites ont été vite atteintes, et la réponse a été éditoriale : les rédactions ont alors investis les réseaux, en les abordant comme une antenne supplémentaire.

Ces médias traditionnels, émissions TV, radios, renvoient sur les comptes des réseaux sociaux et notamment Twitter, et ont su  – surtout par les émissions ciblées jeunes et musicales- lancer une passerelle, avec beaucoup de mobilité.

Citons aussi le rôle de l’incroyable Nikos Aliagas, grand internaute, dont la présence active sur Twitter, l’élève au rang des meilleurs RP de sa chaine et des médias, amplifiant l’audience de son émission. Nikos AliagasCe fameux mode conversationnel s’amplifie, et il est impossible aujourd’hui de réfléchir à un nouveau programme sans penser son dispositif « social », incontournable de débriefer le programme de la veille sans parler des réactions sur les réseaux. Il n’est plus rare, en régie, de voir des responsables de programmes passer la soirée avec un oeil sur le retour du direct, et un oeil sur leur timeline, guettant les détracteurs et les fans. (Antonio Grigolini)

Aujourd’hui, toute marque, toute entité, structure, individu, devient un média qui génère sa propre audience. La connexion permet un champ d’investigations, de possibilités, de créations de services, de produits, en direction de ses auditeurs, de ses consommateurs. C’est à chaque entreprise de faire émerger, avec des expertises appropriées, les projets les plus personnalisés et efficaces.

Soyez réceptifs. En intégrant peu à peu les outils numériques, en appréhendant les usages, les codes, des médias, des entreprises sur les réseaux sociaux, en observant cette société composée d’internautes, vous découvrirez -et bien au delà d’une bonne communication traditionnelle- un environnement propice à l’émergence de nouveaux produits, de communication, de diffusion, pour un meilleur service commercial.

boite-a-outilsDigitalisez-vous, et les bénéfices apparaîtront !

 

Disconnected people : les politiques français

ministresPathétique mais frappant, ce constat : nos élus sont déconnectés.

Déconnectés des réseaux sociaux, sur la forme, et en particulier sur le fond.

Seuls 24% des élus pensent réseaux sociaux pour la proximité avec les citoyens, préférant déléguer ou sous-traiter cette mission, -lorsque le service communication est existant. (Influencia http://tinyurl.com/pbl2t9t )

Ils sont bien plus préoccupés à diffuser, en communication descendante qui les met en avant (inaugurations, injonctions moralisatrices, name dropping avec des personnalités, critiques du camp adverse ..) que d’émettre des infos dédiées aux citoyens, ou tournées vers des sujets concrets de société.

« Matignon, aussi, se heurte au désintérêt des différents ministres. Sommés de rendre quelques propositions pour mettre un peu de connectivité à leur portefeuille, ces derniers traînent ostensiblement la patte – c’est un Jean-Marc Ayrault quasiment solitaire qui, en mars 2014, présente la stratégie numérique du gouvernement, dans un amphi tout aussi déserté.  » –  Le Nouvel Obs :  http://tinyurl.com/oo3n46a

Cela va jusqu’à poser un problème de constitutionnalité, lorsqu’un Député de Haute-Savoie, Lionel Tardy twitte en direct depuis des commissions parlementaires, normalement en huis clos, et se fait rappeler à l’ordre par le Président de l’Assemblée.
Pourtant, « La communication est une mission reconnue par les maires, même dans les plus petites collectivités. » (Enquête Occurrenc
e) http://tinyurl.com/nva9x3z

prises déconnecA l’instar des conseils municipaux, ou d’arrondissements, qui se tiennent au sein des municipalités avec les élus, en grande proximité avec le quotidien des habitants, permettant l’échange, le dialogue. Les moyens de communication, de transmission du numérique ne sont toujours pas intégrés, ni techniquement, ni culturellement.

Pourtant, les réseaux sociaux sont un excellent moyen de démocratie participative.
Quelle dichotomie avec les usages des particuliers français ! A laquelle la plupart du monde politique oppose crainte, négligence, ou ironie.

Paradoxal pour cette « profession », censée représenter et parler au nom du peuple.. Et, bien au-delà de la mise en place d’un environnement relationnel, électoral, les enjeux sont également considérables sur ces sujets :

* protection des données personnelles * cybersécurité * protection de la liberté d’expression, neutralité du Net , etc..  évoqués dans le rapport « Ambition Numérique » remis par Benoît Thieulin le 18 juin.

C’est à l’ouverture des Journées Numériques du Medef le 10 juin dernier, que j’ai trouvé un peu d’air… une inspiration, en la personne d’Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au Numérique.

En effet, rare parmi les membres du gouvernement, elle assure une présence continue, active, sur son profil Twitter, et témoigne de sa modernité, en cohérence avec notre environnement. Information sur ses réunions de travail, son calendrier, échanges avec les acteurs du numérique, elle encourage les initiatives, remercie, partage aussi parfois ses coups de coeurs musicaux. Chaque jour, elle tisse un lien authentique avec ses followers, sans snobisme de sélection intempestive.

Elle prouve là son implication, dans sa fonction, où la proximité et la réactivité sont inhérentes à son ministère.

C’est tout en maîtrise du sujet qu’elle mène ses actions sur le terrain, comme sur la stratégie numérique pour la jeunesse: « Cette jeunesse sait que le numérique permet de tirer le tapis sous les pieds de celles et ceux des systèmes qui sont installés : les entreprises, les médias, les maîtres à penser ou à décider », dit-elle.

Et lorsqu’elle joute amicalement avec Benoît Thieulin, nous avons enfin une vision différente de notre monde politique :  Très loin de la langue de bois de nos hommes politiques traditionnels, voire old school.
Las, des paroles creuses, des effets rhétoriques, de grandes annonces ! Axelle Lemaire a
tout simplement répondu à l’interrogation de Benoît Thieulin par un Tweet, le 10 Juin :
« B. @thieulin @CNNum : Mais bien sûr, je parle du Cnum 9 x sur 10 pour souligner le superbe travail fourni et remercier ses membres »  @axellelemaire via @LUsineDigitale

Bien au-delà d’une stratégie, c’est clairement, et depuis le début de son mandat, un atout, et des capacités relationnelles évidentes, qui lui apportent cette communauté forte, et soutenante.

Elle pense, elle le communique, elle agit. En grande maîtrise des compétences nécessaires aujourd’hui, le bien communiquer, le partage.

Heureusement, certains autres politiques ont naturellement investi ces réseaux avec authenticité, citons entre autres @AnneHidalgo, @laurentWauquiez parfois, et certains des plus jeunes élus locaux.

Et cette interrogation de Michel Serres « Avons-nous vraiment besoin d’un gouvernement ? » tout au long des pages du « Gaucher boiteux. Figures de la pensée » (éd. Le Pommier), en regard à l’abdication des électeurs devant les urnes, j’ai pourtant envie d’imaginer que la nouvelle garde se trouve là, qui mouille sa chemise, prenant le « risque » des échanges, des altercations, de la relation humaine, en somme.

Pour retrouver sa souveraineté, le politique ne pourra négliger plus longtemps ces vecteurs puissants de communication,
souffrez-le 🙂

French President Francois Hollande delivers his New Year's wishes during a pre-recorded address to the nation at the Elysee Palace in Paris on December 31, 2014.  AFP PHOTO / POOL / IAN LANGSDON
François Hollande et son grand Ipad 😉

 

 

 

 

Du hackathon à la disruption

Voilà un mot barbare, qui claque, évoque tout à la fois les hackers, Akhénaton, marathon, téléthon.. ! Il interpelle dans sa résonance, mais encore plus dans son accomplissement. A l’origine, l’élaboration d’un événement qui se déroule en vase clos sur 2 ou 3 jours -et nuits, réunissant des développeurs informatiques, travaillant la conception d’applications dédiées aux smartphones. Vous approchez de la bonne équation ? L’association de 2 mots : hacker + marathon 🙂 Il y a un an, j’ai eu la chance d’être invitée par @LaurenceKerjean, au hackathon qu’elle organisait pour l’un des pôles de L’Oréal, division produits de coiffure. A l’Ecole 42 ! Je parlerai plus tard de ce concept de l’Ecole 42 lancé par Xavier Niel, du kiff qui m’a alors terrassée. Cette ruche de jeunes, mêlant les équipes de l’Oréal, du monde entier -il y avait à ce moment là un meeting international qui se déroulait à Paris- et les étudiants développeurs de l’Ecole 42, cogitaient dans une ambiance joyeuse mais super concentrée. http://www.programmez.com/actualites/loreal-hack-dEcole 42ay-le-premier-hackathon-sur-le-theme-de-la-coiffure-20345

A l’issue des 2 jours, 3 projets ont été sélectionnés, et le meilleur incubé pour se développer durant un mois chez L’Oréal.

Un moment décoiffant ! 😉Ecole 42 L Kerjean Laurence Kerjean, en plein ITW ! En savoir plus sur , vainqueurs du  

La semaine dernière, c’est à Ecully (Site de Valpré, à côté de Lyon) que j’ai eu le plaisir de me rendre pour un speech que je devais faire pour la clôture. Wikimedia organisait son troisième hackathon européen, après Amsterdam et Zürich.  Wikimedia est un projet d’encyclopédie en ligne de Wikipédia, mais aussi de nombreux projets parallèles, tous développés grâce au logiciel MediaWiki. 20 nationalités représentées, pour coder sur 5 programmes Mobile Apps , Wikidata, MediaWikireleasing, Wikimedia Labs , Rest services. http://www.mediawiki.org/wiki/Wikimedia_Hackathon_2015

Hackathon

Une énergie fédérée, créative, pour des objectifs concrets, et dans un laps de temps concentré. Au-delà de la finalité première du hackathon : créer des applications pour améliorer les services clients, le format de l’événement, qui rapproche des collaborateurs internes à l’entreprise, à des professionnels de métiers de développement, ouvre à mon sens, à des perspectives plus larges. La capacité de l’agilité est un véritable défi pour les groupes de 1 000 personnes, 30 000 personnes… Alors, tout ce qui concourt à se frotter à d’autres modes de collaboration va dans le bon sens. Aujourd’hui, il faut expérimenter, et se réinventer, en un mot se remettre en question, par tous les moyens. On peut imaginer de multiples déclinaisons de ce principe de disruption interne.  Le hackathon bien préparé, bien mené, avec des objectifs précis, peut déployer de nouvelles forces, et un rayonnement, très fructueux ! DSC04363 r

Ode aux chefs d’entreprises, connectés !

Bonne nouvelle : les PDG français sont sensibles à l’utilisation des médias sociaux !

Ils commencent à s’impliquer dans les stratégies de communication, nous confirme l’étude de Entreprises & Médias, et Publicis Consultants. Après l’avènement de l’informatique, des outils dédiés à la gestion de la relation clients, de la comptabilité, etc.. s’est ensuivie l’informatique « connectée », et la possibilité de participer aux réseaux sociaux. Un excellent moyen de se rapprocher de sa clientèle, lorsque l’on travaille notamment dans une activité B to C.

Au-delà de la fonctionnalité communication/promotion de sa marque ou de son produit, voyons plus largement : L’usage du numérique en entreprise, ouvre le champ de la communication, des échanges, en interne. Il constitue également un apport abondant de contenus sur des marchés ciblés, lorsque, avec un peu de connaissances et une solide formation, l’on parvient à effectuer une veille précise et personnalisée.

Alors, si les patrons ont conscience de ces points :

Le numérique est un formidable moyen de faire monter en compétence ses équipes,

Il permet de devenir son propre média,

il améliore la proximité avec ses commerciaux, ses équipes en général, aux fonctions plus cloisonnées, ou celles sur le terrain,

C’est une excellente nouvelle !!

chef entreprise héros

Car, qui mieux que le dirigeant d’une entreprise, peut embarquer ses collaborateurs dans sa dynamique, ses convictions?

En partageant plus -et mieux- il implique chaque poste, chaque fonction, dans tous ses élans, sinon partagés, en tout cas exprimés ?!

Bravo, mes clients !

.. Ooups, tous les boss, connectés, avec qui je collabore !


 

 

Culture numérique et business : la Chambre des Métiers de Paris a lancé son Colloque !

A  l’occasion de la Semaine Nationale de l’Artisanat,

la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Paris organisait  en partenariat avec l’Institut Supérieur des Métiers le 19 mars, un colloque au cours duquel des experts ont exposé les tendances numériques de 2015.

Ce Colloque s’adressait aux artisans et aux entrepreneurs, souvent démunis devant les  usages numériques, pour leur communication de marque.
Plusieurs intervenants ont décliné les aspects de ce domaine vaste , en  développant les sujets du e-commerce,  des droits et les devoirs en matière numérique, développer sa marque, appréhender le monde numérique, etc..
et apporté des éléments fiables et précis, adaptés aux  petites structures. Effectivement, il est complexe de discerner quel professionnel peut créer un site web, quel autre peut développer un site e-commerce, une application mobile, qui maîtrise l’usage digital et peut proposer des formations aux réseaux sociaux, etc..
.. et les budgets sont serrés!

Déroulement du programme : PDF Programme #Tendances numeriques

Puis des chefs d’entreprises passionnés par leur activité, ont témoigné. Ils ont pour la plupart initié des actions commerciales par le biais du numérique, avec des obstacles et des succès .
Ces indépendants sont assez isolés, et ce colloque leur permettait de partager, d’échanger les pratiques, et de découvrir des initiatives formidables.
Ce sont des entrepreneurs qui connaissent bien leur clientèle,  ils ont en tête toute la mesure des enjeux de ces nouveaux moyens de communication, de valorisation, d’échanges. A chacun de transposer son savoir-être avec sa clientèle,  sur les multiples supports connectés, afin de poursuivre le contact, et fidéliser sa communauté.
Les Chambres de Métiers, les institutions ont un rôle primordial à jouer, pour cette culture sociale numérique.

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La maturité (numérique) viendra à tous !

Il faut se rendre à l’évidence, les entreprises françaises n’ont pas toutes le même degré d’implication envers le numérique. Qui concerne pourtant toute l’économie.

Première réalité :

Connexions des français aux réseauxLe taux très bas de l’importance, et donc de l’usage des réseaux sociaux en France (17%) versus les autres pays, d’Europe et du monde, constitue un indicateur.

Comment expliquer cela, puisque sur le marché des technologies, nous nous positionnons sous le signe de la croissance, pour les entreprises éditrices de logiciels, les hébergeurs, les centres de stockage de données, etc..  Sans parler de notre représentation massive au CES -Consumer Electronics Show de Las Vegas (le plus grand salon de l’électronique au monde) car avec 160 entreprises, la France était le premier pays représenté d’Europe !

La France se trouve au 5ème rang pour l’usage des smartphones et tablettes, et au 8ème pour l’usage des services en ligne. Cela s’explique aussi par la qualité de l’infrastructure haut débit  : avec une première position, en matière de pénétration de l’Internet fixe.

Et pourtant.. Un décalage s’est créé entre l’adoption du numérique par les particuliers et celui des entreprises.

Premier obstacle : les études révèlent des difficultés organisationnelles pour 45 % d’entre elles, inhérentes à des rigidités structurelles. Les organisations segmentées, historiquement,  freinent la transformation numérique. (Et qui sait, toute transformation, quelle qu’elle soit ?)

Le deuxième point invoqué, sont les lacunes en matière de compétences numériques : 31 % des entreprises font état de difficultés à embaucher des talents dans le numérique.
La mise en place d’une plateforme définissant les acteurs et les métiers du numérique serait une réponse (je travaille sur ce dossier 🙂
Puis, un manque de marge de manoeuvre financière. (Etude Mac Kinsey : « Accélérer la mutation numérique des entreprises »)

Les grands groupes, éminemment conscients de l’évolution de leur business,  -ce n’est plus un produit que l’on vante, mais un service, une relation client -n’ont pas tous attendus l’émergence d’entreprises agiles pour être bousculés, ou pire, mis en danger. D’ailleurs, ces petites structures utilisent naturellement l’outil digital comme vecteur de diffusion,  de vente, et leur culture numérique n’est pas un sujet.

Pour les autres, sceptiques sur l' »intégration du numérique », les dirigeants déclinent les arguments suivants :
-« Nous ne sommes pas concernés, dans notre métier »
-« On fait déjà ce qu’il faut »
(et plein d’autres affirmations de déni dans cet  excellent article de Nicolas Colin : http://tinyurl.com/od8umlo )

Pour en revenir sur le premier point, culturel, presque comportemental, je constate que tous les managers n’ont pas ce frein. D’autres patrons, par esprit entreprenarial, par nature ? .. En tout cas conscients de l’importance de maintenir une dynamique, ou avec le souhait de rester en phase, prouvent leur motivation, et avancent efficacement dans des actes de transformation. Ils n’ont de cesse de s’adapter à leur environnement commercial, leur clientèle (ce n’est pas forcément la notion de la cohésion de leurs équipes qui les animent, so !),  et effectuent clairement cette bascule. Ils s’interrogent, sollicitent conseils et accompagnement avec beaucoup d’énergie, qui me semble propre à leur fonction.

Ensuite, chaque structure acquiert et fabrique ses compétences. Ce qui importe, c’est l’initiative, et l’expérience qui en résulte. Créer des interactions, une synergie des collaborations, pour établir des process cohérents, toute action étant alors optimisée, plus performante.

Prince belle au bois dormantEntrepreneurs, seriez-vous des Princesses endormies,

qui attendent un baiser magique, pour vous réveiller ?

OVH. What ?

OVH, ou Oles Van Herman, surnom de l’étudiant Octave Klaba qui a créé cette entreprise en 1999.
Même si, d’après son activité, on pourrait transformer l’acronyme en « On Vous Héberge » ?!
D’origine polonaise, la famille Klaba, arrive en France en 1990. OVH est une histoire de famille, comme le rappelle Henryk Klaba président et co-fondateur. Le capital d’OVH leur appartient d’ailleurs à 100 %.

Octave entrepose ses premiers appareils à Paris, dans des locaux parisiens prêtés par Xavier Niel. Atteint ensuite un parc de 1 200 machines et poursuit son développement, à Roubaix en 2008.

Quasiment tout le monde utilise les services d’OVH sans le savoir. Car OVH est un hébergeur de sites web français et propose une multitude de services aux entreprises en infrastructures web : hébergement, nom de domaine, serveur dédié, CDN, Cloud, Big Data, …Dès 2006, OVH ouvre ses premières filiales étrangères, et aujourd’hui, 15 filiales en Europe et deux en Afrique du Nord. Les concurrents ? Amazon, Google et IBM.

Avec environ 180 000 serveurs (en octobre 2014) dans ses 17 datacenters, OVH dispose de l’un des plus grands parcs de serveurs au monde.

Avec 230 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2014, 800 collaborateurs, le groupe se trouve déjà à la troisième place mondiale sur le marché des serveurs dédiés.

ovh w t

Alors, je débarque à la nouvelle édition de l’ #OVHWorld Tour vendredi, à Lyon, après Lille et Montpellier, pour approcher ce monde obscur mais inhérent à mon environnement numérique. Un copain client d’OVH de longue date, m’explique que la stratégie d’OVH n’était pas de faire de l’argent, mais d’assurer une technologie fiable et de grande qualité.
La présentation on stage de Alexandre Morel @Axel_more illustre à merveille ce propos : sérieux, précis, avec une volonté de service clients et d’interactivité, et malgré le format « show », sans paillettes inutiles. On comprend vite que l’auditoire est acquis, ce sont pour la plupart des clients, et qui expriment leur satisfaction. Un bémol apparemment, résiderait dans l’édition des factures. C’est tout ce que j’ai trouvé !

Et, voilà Alexandre Morel, vers le coin café et petits beignets, conversant avec un étudiant.
Sur ma question du nombre d’incubateurs de start up en France -une cinquantaine-,

L Allard et Alexandre Morel  il expose la lecture de « Lean Start Up » qui est très instructive. OVH a lancé son propre incubateur d’entreprises, offrant 5 000 € pour les 18 premiers mois, permettant de discerner les pépites, les clients potentiels et utilisateurs.

Il est brillant, disponible, tellement sympathique et ouvert, on reste fasciné à l’écouter !
Suivez le #OVHWorldTour !
Tout est possible avec ce groupe en évolution, la solidité est là, et l’agilité entretenue.

Les métiers du digital : Ne soyez pas le marteau, pour lequel tout ressemble à un clou..

A notre époque où « tout est digital » (cf article plus bas !), les entreprises souhaitant  intégrer une stratégie de communication web pour se rapprocher de ses clients, se doivent d’être aussi scrupuleuses dans le choix de leurs interlocuteurs que pour leurs fournisseurs habituels.

Commençons par l’animation de vos réseaux sociaux.
Cette infographie permet de discerner les actions et les objectifs d’un community manager, de celles d’un RP digital.
Infographie- RPvsCMLes deux activités sont complémentaires, cela dépend également du budget alloué.
Une partie des compétences se croisent aussi, c’est en fonction de la nature des individus qui interviendront. Investigations subtiles, certes 🙂

Pour ma part, je précise à mes clients que je suis pas community manager.
Et, dans l’optique de l’intégration du numérique dans l’entreprise, je propose l’animation des pages FaceBook Twitter ou Linked’in par exemple, en spécifiant que ma compétence est avant tout relationnelle, tournée vers le consommateur.

Par exemple, mon activité sur les réseaux pour mes clients (marques et événements) m’ont permis d’obtenir pour eux des rendez-vous avec des rédac’ chefs, des articles dans la presse économique, des contacts  professionnels, des fournisseurs, et des interventions dans le cadre d’événements.
Nous sommes là, bien en-dehors de la sphère du community management.

Nombreux sont ceux qui ont dépensé inutilement du temps ou de l’argent .. C’est à vous, chefs d’entreprise et dirigeants, d’interroger et de vous informer, pour qualifier précisément vos besoins, et vous orienter vers les bons prestataires.
Vous pouvez en témoigner, ici !

Rappel : Ne soyez pas le marteau 😉
clou vis chevilles