Ce qui nous rassemble, c’est la connexion établie en amont via Twitter ou LinkedIn. Sommes-nous représentatifs de la société française ? Nous créons des communautés parallèles et complémentaires, à notre vie professionnelle, initiées par des centres d’intérêts convergents. Nous devenons peu à peu connectés, coutumiers, habitués aux usages, aux codes du digital, par l’usage des réseaux mais par toutes les informations publiées qui nous apportent des connaissances.
Les Français sont généralement voraces du web! Ils surfent et consultent les sites et les réseaux avant de réaliser un achat, c’est un fait.
Et sur ces mêmes réseaux, Twitter en particulier, nous évoquons depuis quelques années la révolution numérique.
Abondance d’articles, de livres, d’études et analyses sur le sujet par des experts, et pouvons-nous affirmer, des visionnaires, en regard de la lenteur que prennent leurs idées et leurs réflexions à opérer sur le terrain!
Oui, car l’ intégration numérique, bien que nous en fassions des gorges chaudes, est loin d’être une réalité.
Las, ce blogueur analysant le sujet depuis 5 ans, lâche l’affaire et stoppe la diffusion de ses billets devant tant de léthargie dans le monde entreprenarial.
Aujourd’hui, enfin, de la part des dirigeants et chefs d’entreprises, une posture, une curiosité de plus en plus manifeste, car preuve est faite de l’impact et de l’engouement pour les réseaux sociaux, internationalement.
So what ?
En ce qui concerne les dirigeants de la majorité des ETI et PME françaises, nul plan d’action, encore moins de vision. N’ont -ils que faire d’investir les territoires de leur communauté de clients ?
Impossible de prendre les rênes à leur place, car sans leur implication et leurs prises de décision, pas de stratégie ni de budget.
La réalité ? Une ou deux formations ponctuelles sur les réseaux sociaux, sont éventuellement effectuées dans les entreprises. Ni suivi ni accompagnement ensuite, alors que l’on sait bien que la culture interne, l’implication des collaborateurs, est le principal facteur de réussite de cette intégration numérique.
En ce qui concerne la com digitale , des stagiaires par ici, du bricolage par là, par un employé qui le fait à ses heures perdues (et non valorisé).
Cela suffit aux dirigeants à affirmer « oui, nous avons intégré le numérique dans notre entreprise ».
Cf étude CCI Lyon : http://www.lyon.cci.fr/upload/docs/application/pdf/2015-09/etude_-_pratiques_et_usages_du_numerique_pme_tpe-septembre2015.pdf
Un sacré gap entre les paroles et les actions à plus long terme, le temps nécessaire de cette métamorphose culturelle et sociale, pour infuser ce digital.
Les dirigeants du middle-management s’interrogent et ont, la plupart du temps conscience des enjeux, sont par ailleurs très internautes, utilisateurs de smartphone, d’applis, de réseaux sociaux, de géolocalisation, surfent sur les sites avant d’exécuter un achat personnel ou familial. Mais, je le constate régulièrement, si hélas! ils n’ont pas la possibilité de débloquer des budgets et de prendre les décisions finales, ils sont pourtant de réels vecteurs d’information et de décision pour lancer des actions courtes d’intégration digitale. Tout en ayant un regard adapté à leur structure, complet, et réaliste, sur les moyens d’infiltrer cette culture en interne.
Par le biais de l’étude réalisée par Les Echos et Gilles Babinet auprès des entreprises du Cac40, (le baromètre aurait-il si peu de matière pour pouvoir analyser le niveau des Eti et Pme ?) tout un chacun a la possibilité de découvrir, par secteur d’activité, ce qui a été initié pour une obtenir une symétrie des attentions, entre l’usage du numérique en interne, et celui de leurs clients.
Je le répète, la finalité est d’investir absolument les territoires du client. Il ne sera pas possible,
de continuer à parler russe
Ca sent un peu le découragement Fabienne, mais la touche d’espoir est là et bien là. Diagnostic 100% partagé 😉
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Bonjour Fabienne, il faut peut-être aussi que tous les « dits experts du numérique » et de l’entreprise, dont l’expertise s’est souvent construit par la lecture et les rs et peu dans la pratique et la confrontation aux pb et challenges quotidiens des équipes et des chefs d’entreprise , s’interrogent sur leur propre capacité à accompagner les entreprises et à leur trouver ses solutions adaptées pour identifier les ressources et les business models.
Exhorter ou Basher ne servent à rien, il faut des solutions pragmatiques sur-mesure pour conduire les innovations et les accompagner avec courage dans la durée au sein des entreprises et de leurs équipes…
Les idées tout le monde les a, les théories tout le monde les connait, la différence se fait dans la capacité à exécuter … dans un contexte de terrain bcp moins aseptisé et homogène…
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Hello Marie-Pierre ! C’est aussi le sujet d’un billet précédemment publié, sur le déficit de professionalisation, des prestataires de service d’une part, qui se doivent de discerner leurs compétences réelles, et des dirigeants d’autre part, souvent démunis lorsqu’ils s’agit de définir leurs besoins en stratégie numérique.
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Bonjour Fabienne, il faut peut-être aussi que tous les « dits experts du numérique » et de l’entreprise, dont l’expertise s’est souvent construit par la lecture et les rs et peu dans la pratique et la confrontation aux pb et challenges quotidiens des équipes et des chefs d’entreprise , s’interrogent sur leur propre capacité à accompagner les entreprises et à leur trouver ses solutions adaptées pour identifier les ressources et les business models.
Exhorter ou Basher ne servent à rien, il faut des solutions pragmatiques sur-mesure pour conduire les innovations et les accompagner avec courage dans la durée au sein des entreprises et de leurs équipes…
Les idées tout le monde les a, les théories tout le monde les connait, la différence se fait dans la capacité à exécuter … dans un contexte de terrain bcp moins aseptisé et homogène…
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