(Reprise augmentée, de mon billet, réalisé à la demande des Echos Business, et publié le 7 mars.)
Aux Etats-Unis, il se crée un accélérateur par jour, affirme David Cohen, fondateur de Techstars. Leur nombre exact, en France, est impossible à quantifier. Pourtant, son rôle est clef pour qu’une start-up puisse parvenir rapidement à réaliser son modèle économique. L’accélérateur est une structure d’accompagnement, l’étape cruciale permettant la croissance de ces projets à fort potentiel, en s’appuyant sur un programme défini. La start-up doit parvenir à réaliser son modèle économique, accéder au time to market.
Depuis la création de la Cantine en 2008, ils émergent en France et le mouvement s’amplifie. L’offre, très généraliste et diffuse, se découpe selon trois modèles :
- corporate lorsqu’ils sont lancés par de grands groupes (Start’inPost, Microsoft Ventures, SNCF…),
- privé comme 50 Partners, Axeleo, TheFamily, Numa, La Halle Freyssinet en 2017,
- et associatif : Boost in Lyon, Euratechnologies à Lille.
Plus récemment, un autre format est apparu à Grenoble avec le Startup Maker. Cet accélérateur, qui s’appuie sur la méthode lean pour industrialiser la création de jeunes pousses, est impressionnant d’efficacité.
A l’étranger, hormis les US, à Hong Kong, le 5ème écosystème au monde a été construit par une communauté de passionnés. A Singapour, le mode opératoire diffère, géré par le gouvernement. Israël est dans la course, avec cinquante accélérateurs à son actif.
Ces modèles sont essentiels pour sortir du discours encore trop répandu chez les entrepreneurs, qui ne basent leur développement que sur une idée, même formidable, sans faire une priorité de sa conversion en un produit ou un service commercialisable.
Et de son côté, en recherche de financement, le fondateur de Findbrok, réseau social financier, n’a obtenu que des fins de non recevoir, par manque de capacité. « Après réflexion, nous avons décidé de ne pas aller plus loin malgré l’intérêt que nous reconnaissons au projet.Pour être francs, nous ne nous sentons pas très à ‘aise sur un projet aussi ambitieux, dont l’équipe est répartie sur plusieurs continents et qui exige pas mal de capitaux…/.. » Guillaume Rovere a ensuite reçu des mails d’investisseurs à Londres lui proposant des rencontres. Ils l’accompagnent depuis dans son développement.
Et.. Xavier Niel qui a gentiment répondu à mon mail !